Chapitre 1 : Introduction à l’invite de commande

         1 – DOS est mort, longue vie à la ligne de commande

    Avant de continuer, je voudrais dissiper un malentendu selon lequel la ligne de commande serait la même chose que DOS. Même certains experts appellent l’invite de commande « fenêtre DOS ». En fait, Microsoft eux même ne font pas toujours la distinction. Il y a des ressemblances superficielles et certaines commandes ont le même nom, mais en réalité, le vieux DOS 16bits est mort. Tous les reliquats du DOS ont totalement disparu du noyau de Windows XP (il y a un émulateur DOS pour les anciens programmes). Windows XP est un système 32 bits à mémoire protégée avec une approche totalement différente de celle de la famille DOS/9X/Me. La ligne de commande dans XP possède beaucoup plus de possibilités et aucune limitation 16 bit comme par exemple le format DOS des noms de fichier (8.3). L’augmentation des possibilités fait de la ligne de commande un puissant outil.

         2 – Commandes internes et externes

    Il existe deux sortes de commandes pouvant être exécutées dans l’invite de commande. Il y a les commandes internes, directement intégrées dans l’interpréteur de commandes comme « del » et « dir ». Ces commandes peuvent être uniquement exécutée depuis une invite de commande (ou en appelant l’interpréteur de commande d’une autre façon). Elles sont listées dans le tableau ci-dessous. Il existe également une grande quantité de commandes externes qui utilisent un fichier exécutable additionnel. Cet exécutable peut être appelé depuis l’invite de commande ou bien via Démarrer –> Exécuter. Les détails concernant ces différentes commandes sont disponibles en plusieurs endroits. Dans Windows XP Professionnel, un fichier d’aide ntcmds.chm décrit les détails concernant les commandes ainsi que leurs options. Ce fichier d’aide peut être ouvert en tapant (sans les guillemets) « hh ntcmds.chm » dans Démarrer –> Exécuter. Cette aide peut être présente ou non dans Windows XP édition Familiale suivant l’installation effectuée. Cependant, vous pouvez obtenir une liste des commandes disponibles (non exhaustive) en tapant « help » (sans les guillemets) dans une invite de commande. Pour des détails sur l’une des commandes en particulier, il faut saisir « help nom-de-commande » ou « nom-de-commande /? ». Par exemple, si vous souhaitez obtenir de l’aide sur la commande xcopy, saisissez « help xcopy » ou « xcopy /? ».

         3 – La fenêtre d’invite de commande

    L’invite de commande est exécutée depuis sa propre fenêtre en appelant l’interpréteur de commande de Windows XP qui est fourni par le fichier cmd.exe (situé dans le dossier WindowsSystem32 (L’ancien interpréteur de commande DOS est command.com). Si vous regardez dans ce dossier vous pourrez également voir plusieurs fichier qui semblent suspects ressemblant à certains vieux fichiers DOS. Ce sont toutefois des versions 32-bits avec de nombreuses nouvelles fonctionnalités. La fenêtre d’invite de commande peut être ouverte en tapant « cmd » (sans guillemets) dans Démarrer–>Exécuter ou via Démarrer –> Tous les programmes –>Accessoires. Une fenêtre en noir et blanc s’ouvre alors sur l’invite de commande (les couleurs peuvent être changées). La fenêtre ressemble beaucoup à l’ancien DOS, mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas la même chose. Il est possible d’ouvrir plusieurs fenêtre d’invite de commande, celles-ci s’exécutant indépendamment. Il est même possible d’exécuter un interpréteur de commandes à l’intérieur d’un autre interpréteur de commande.

         4 – Liste des commandes

    La liste complète des commandes possibles étant assez longue, les commandes listées ici sont une sélection de celle qui, je pense, sont les plus fréquement utilisables pour un usage sur un ordinateur personnel.

Plusieurs des commandes listées ci-dessous sont décrites plus en détail plus loin dans cet article (indiqué par un lien « Voir les détails »). la plupart des commandes possèdent des options qui ne sont pas indiquées dans le tableau. Pour plus d’information, ouvrez une invite de commande et saisissez « nom-de-commande /? » (sans guillemets). Des informations détaillées sur ces commandes ainsi qu’une liste plus complète dans en la référence Microsoft (en anglais).

Commande Description

assoc Affiche ou modifie les associations de fichier. Utilisée seule, affiche une liste de toutes les association de fichiers
actuellement paramétrées.
at Planifie l’exécution de commandes ou de programmes sur un ordinateur à une heure et une date donnée. Nécessite le service de
planification. Remplacé par schtasks.
attrib Configure les attributs de fichiers (lecture seule, caché, système)

bootcfg Utilisé pour réparer ou éditer le fichier de démarrage boot.ini

cd ou chdir Affiche le nom du répertoire courant ou change le répertoire courant

chkdsk Recherche des erreurs sur les disques durs. Permet de les réparer avec certains commutateurs.

cls Efface le contenu de la fenêtre d’invite de commande

copy Copie un fichier d’un emplacement à un autre

del Supprime un ou plusieurs fichiers

dir Affiche la liste des fichiers et sous-dossiers contenus dans le répertoire.

echo Utilisé pour afficher un message ou pour activer/désactiver l’affichage des messages dans un script batch

exit Quitte le programme cmd.exe(interpréteur de commandes) ou le script batch courant

fc Affiche ou modifie les types de fichiers utilisés dans les associations d’extension de fichiers

for Exécute une commande donnée pour chaque fichier d’un ensemble de fichiers

fsutil Permet d’afficher et configurer certains paramètres du système de fichiers

ftype Affiche ou modifie les types de fichiers utilisés dans les associations d’extension de fichiers

getmac Affiche l’adresse MAC (Media Access Control) de votre carte réseau

goto Dirige cmd.exe sur une ligne étiquetée dans le programme de commandes

if Lance l’exécution conditionnelle dans un programme de commandes

ipconfig Affiche toutes les valeurs de la configuration réseau TCP/IP courante et raffraichit les réglages DHCP (Dynamic Host
Configuration Protocol et DNS (Domain Name System)
md ou mkdir Crée un répertoire ou un sous-répertoire

more Affiche une page écran à la fois. Utilisé avec une autre commande ayant beaucoup de données en sortie

move Déplace un fichier d’un dossier à un autre

net Une suite de plusieurs commandes de configuration du réseau

netsh Console des services réseau. Suite de commandes complexes

netstat Affiche les connexions TCP activent, les ports que l’ordinateur écoute, statistiques ethernet, table de routage IP,
statistiques pour les protocoles IP, ICMP, TCP, et UDP
path Définit le contenu de la variable d’environnement PATH qui contient la liste des répertoires utilisés pour chercher les
fichiers exécutables
pathping Fournit des informations sur les performances du réseau et les conditions au niveau des points intermédiaires entre la source
et la destination
pause Commande utilisée pour suspendre l’exécution d’un script batch jusqu’à ce que l’utilisateur presse une touche+

ping Vérifie la connectivité vers un ordinateur, un routeur ou un site Internet

popd, pushd Change le répertoire référencé dans l’invite de commande. Pushd change le répertoire et stocke le répertoire précédent. Popd change le répertoire courant par celui stocké par la commande pushd

powercfg Gère les réglages d’alimentation comme la veille prolongée (hibernation).

reg Ajoute, modifie et affiche les entrées du registre.

rd ou rmdir Supprime un répertoire

ren ou rename Change le nom d’un fichier ou d’un ensemble de fichiers

sc Commande utilisée pour obtenir des informations sur les services et pour les configurer

schtasks Planifie des commandes ou des programmes pour qu’ils s’exécutent périodiquement ou à une heure spécifique

set Affiche, définit ou supprime les variables d’environnement

sfc Scanne les fichiers systèmes et vérifie les versions de tous les fichiers systèmes protégés sfc /scannow

shutdown Arrête ou redémarre un ordinateur

start Lance une application ou ouvre une nouvelle fenêtre d’invite de commande

subst Associe un répertoire à une lettre de lecteur

systeminfo Affiche des informations détaillées sur la configuration d’un ordinateur et sur son système d’exploitation

taskkill Termine un ou plusieurs tâches ou processus

tasklist Affiche une liste des applications et services avec leur PID (Process ID) pour toutes les tâches en cours d’exécution

tree Affiche graphiquement la structure d’un répertoire ou d’un disque

type Affiche le contenu d’un fichier texte

xcopy Commande puissante avec de nombreuses options pour copier et sauvegarder des fichiers ou des répertoires

         5 – Suppression avancée avec la commande del

    La commande de suppression « del » possède maintenant un commutateur qui permet la suppression des fichiers dans les sous-répertoires. Ainsi, la commande


del /s monDossier*

va supprimer tous les fichiers dans « monDossier » ainsi que tous les fichier dans tous les sous-dossiers de « monDossier ». Remarquez le joker  »* qui permet des suppressions multiples en une seule opération. Utilisée avec l’option « /s », un simple « del » permet de vider le répertoire Temp ou pour faire le ménage sur le disque.
Une autre option « /f » permet de forcer la suppression des fichiers en lecture seule.
Si vous êtes sur de ce que vous êtes en train de supprimer, ajouter le commutateur « /q » pour que la commande ne vous demande pas de confirmation pour chaque fichier. En raison de la puissance de la commande « del », elle doit être utilisée avec beaucoup de précautions. Les fichiers supprimés par cette commande ne vont pas dans la Corbeille mais sont supprimés définitivement.

Pour supprimer uniquement les fichier portant une extension particulière (par exemple : .EXT), utilisez la commande suivante :


del /s monDossier*.ext

Notez que cette commande va supprimer tous les fichiers d’un type donné dans un dossier et tous ses sous-dossiers. Vous pouvez par exemple utiliser cette commande pour supprimer tous les fichiers temporaires portant l’extension « .TMP ».

         6 – Gestion avancée des dossiers (répertoires)

    La commande « rmdir » ou sa jumelle « rd » ont été améliorées par rapport à l’ancienne version DOS. Pour supprimer des dossiers (répertoires), utilisez « rmdir » (ou simplement « rd »). Les dossiers doivent être vides pour pouvoir être supprimés. Cependant, il existe un commutateur « /s » qui permet de supprimer les sous-dossiers ainsi que les fichiers. Le comportement est similaire à l’ancienne commande « deltree ». La commande :


rd /s monDossier

va supprimer « monDossier » et tout ce qu’il contient. Il est également possible d’utiliser le commutateur « /q » pour le mode silencieux qui ne demande pas de confirmation.

Des options ont aussi été ajoutées à la commande de création de dossiers. La commande « mkdir » ou « md » peut maintenant créer une arborescence complète. Par exemple, considérons la commande suivante :


md nouveaunouveau1nouveau2

Celle-ci va créer un dossier « nouveau » avec un sous-dossier « nouveau1 » qui contiendra lui-même un sous-dossier « nouveau2 ».

         7 – Xcopy : Une commande puissante et polyvalente pour copier et sauvegarder les fichiers

    Pour copier un grand nombre de fichier ou pour sauvegarder un dossier volumineux, passer par la ligne de commande est souvent la solution la plus rapide et facile. La commande « xcopy » est une commande puissante et très utile qui permet d’effectuer ces opérations. (L’ancien DOS avait aussi une commande « xcopy » mais il y avait parfois des problèmes avec les noms de fichiers trop longs. La version de xcopy présente dans Windows XP ne présente plus ces problèmes).
La commande « xcopy » est fournie avec une soupe alphabétique de commutateurs qui lui donnent sa polyvalence et permettent son utilisation comme un utilitaire de sauvegarde de fichiers. Entrez « xcopy /? » dans une invite de commande pour voir tous les commutateurs utilisables.
Par exemple, avec l’option « /d:[jj-mm-aaaa] », seuls les fichiers ayant changé depuis cette date sont copiés. Si l’on veut par exemple copier tous les fichiers du répertoire « monDossier » qui ont été modifié depuis le 01/06/2003 et les placer dans le répertoire « backup », on utilise la commande


xcopy monDossier backup /d:01-06-2003

Si aucune date n’est spécifiée, le commutateur /d copie tous les fichiers qui ont changé depuis n’importe quelle date. S’il y a un espace dans un nom ou un chemin, il faut encadrer le nom par des guillemets.
Ajouter le commutateur « /s » permet de copier également les sous-répertoires et leur contenu. D’autres options permettent de copier les fichiers en lecture seule et cachés. Au total, il y a environ 27 options de ligne de commande pour xcopy.

         8 – Comment lister des fichiers avec dir

    La commande « dir » n’est pas nouvelle, mais elle reste l’une des plus utiles pour la plupart des utilisateurs de PC. Si vous avez toujours révé de pouvoir établir une liste des fichiers contenus dans un répertoire particulier, vous avez sans doute remarqué que l’interface graphique de Windows ne fournit aucun moyen simple pour le faire. Il est cependant très simple d’effectuer cette opération via la ligne de commande.
La commande « dir monDossier » affiche la liste des fichiers et sous-répertoires du dossier « monDossier ». Comme précédemment, plusieurs commutateurs sont utilisables pour modifier le comportement de la commande. Par exemple « /h » affichera les fichiers cachés et « /s » affichera, en plus du contenu du répertoire courant, le contenu des sous-dossiers du répertoire courant.
La sortie de la commande s’affiche sur l’écran par défaut. Pour enregistrer la sortie de la commande dans un fichier, il faut utiliser la syntaxe suivante :


dir monDossier >listeFichiers.txt

(où « > » est le symbole de redirection).
Le fichier listeFichiers.txt sera alors créé. La sortie peut aussi être dirigée directement vers l’imprimante sur le port parallèle (LPT1) mais je pense qu’il est préférable de créer un fichier puis ouvrir ce fichier pour l’imprimer. En effet, la liste peut être plus longue que ce que vous pensiez. La commande « dir » peut également être utilisée dans Windows 98/Me.

La commande « dir » peut également être utilisée pour obtenir une liste des fichiers ayant une certaine extension. Par exemple


dir monDossier*.doc /s >listeFichiers.txt

va lister tous les documents Word (.doc) contenus dans « monDossier » et tous ses sous-dossiers. Cette syntaxe affichera également les détails sur les fichiers. Si vous voulez uniquement les noms de fichiers, utilisez le commutateur « /b ».

         9 – Renommer des fichiers avec ren

    Renommer un grand nombre de fichiers peut être une opération fastidieuse. La commande « ren » (ou « rename ») est limitée mais peut être utile notamment avec l’utilisation de caractères joker. La syntaxe de base est :


ren fichier1 fichier2

Le fichier renommé sera obligatoirement dans le même dossier que l’original, cette commande ne peut pas déplacer le fichier vers un autre répertoire. L’utilisation de jokers permet de changer par exemple l’extension de certains fichiers. Ainsi, la commande suivante :


ren *.txt *.doc

va changer l’extension de tous les fichiers textes (.txt) en .doc.

         10 – Déplacer des fichiers avec move

    La commande « move » déplace un fichier d’un répertoire à un autre. La commande accepte les caractères joker, ce qui la rend utile pour déplacer tous les fichiers d’un type donné vers un autre emplacement. La commande suivante :


move /y dossier1*.mp3 dossier2

déplacera les fichiers MP3 du dossier 1 vers le dossier2. Le commutateur « /y » est utilisé pour que le système ne demande pas de confirmation d’écrasement. Si vous souhaitez empêcher les écrasements, utilisez l’option « /-y » .

         11 – Changer les attributs de fichier avec attrib

    En plus de leur contenu, les fichiers disposent également d’un ensemble de propriétés qui les caractérisent (parfois appelées en metadata). Un exemple connu de ces propriétés sont les quatre attributs : lecture seule, caché, système et archive. L’attribut archive est principalement utilisé dans les procédures de sauvegarde, mais les trois autres attributs sont utilisés dans différents contextes. Ces attributs peuvent être activés ou désactivés avec la commande « attrib » et ses options. La grande utilité de cette commande est qu’elle peut agir sur les sous-répertoires avec son commutateur « /s ». Elle peut aussi utiliser le joker « * ». Par exemple, pour enlever les attributs « lecture seule », « système » et « caché » d’un fichier, il faut utiliser la syntaxe :


attrib -r -s -h nom-fichier

Cette commande est souvent utilisée lorsqu’il faut modifier certains fichiers système. Pour restaurer les attributs, la commande est :


attrib +r +s +h nom-fichier

Une utilisation courante de cette commande est la suppression de l’attribut « lecture seule » sur des fichiers copiés à partir d’un CD-ROM. Par défaut, les fichiers provenant de CD sont marqués comme étant en « lecture seule ». Cela peut poser des problèmes si l’on souhaite les modifier. Pour enlever l’attribut « lecture seule » de tous les fichiers dans un répertoire et ses sous-répertoires, utilisez


attrib -r unDossier*.* /s

Si vous voulez traiter uniquement les fichiers d’un certain type comme les MP3, utilisez :


attrib -r unDossier*.mp3

         12 – Comment rendre vos dossiers favoris facilement accessibles dans les boîtes de dialogue Windows

    Une autre ancienne commande que je trouve facile à utiliser est « subst » Il y a certains dossiers que j’utilise en permanence et j’aime avoir un accès direct à ceux-ci. Une méthode pour faire cela est d’utiliser la commande « subst » pour assigner une lettre de lecteur à un dossier. Comme les lecteurs et les disquent se situent dans « Poste de travail » (ou « Ordinateur » dans Vista), ils sont toujours facilement accessibles. Pour associer le lecteur « Z: » au dossier « monDOssier », utilisez :


subst z: monDossier

A moins que vous ne soyez positionné dans le répertoire parent de « monDossier », vous devez utiliser le chemin complet vers le dossier. Cette association entre la lettre de lecteur est maintenue jusqu’à ce que l’utilisateur se déconnecte ou que l’ordinateur soit éteint. C’est pourquoi, je me suis créé un fichier batch d’une ligne dans mon dossier « Démarrage » (dans le menu démarrer) qui rétablit cette association.

         13 – Autres commandes

    Il existe tellement de commande que je ne peux en donner ici qu’un bref aperçu. Une liste des commandes qui, je pense, sont les plus utiles sur les ordinateurs domestiques est disponible sur cette page. Je vous invite à lire ceci attentivement car vous serez surpris par l’utilité de certaines commandes. Par exemple, il existe toute une série de commandes pour contrôler les fonctions réseau et pour l’utilisation d’Internet. (Beaucoup de ces commandes commencent par « net… »). Il y a de nouvelles commandes mais aussi des commandes bien connues comme « ping » et « tracert ». Comme de plus en plus de gens ont un réseau chez eux, ces commandes ont maintenant plus de signification pour la plupart des utilisateurs. Rendez vous sur cette page pour des explication sur certaines commandes réseau.

         14 – Introduction

    Les réglages par défaut pour la fenêtre d’affichage de l’invite de commande peuvent être changés pour s’accorder avec vos préférences personnelles. Les propriétés qui peuvent être modifiées sont celles qui affectent l’apparence, tels que la taille de la fenêtre, la couleur du texte et de l’arrière plan et la police. D’autres ont une incidence sur le fonctionnement comme le mode d’édition et la taille du buffer d’historique qui peuvent être configurés.

         15 – La boite de dialogue des propriétés de l’invite de commande

    Le changement des options de l’invite de commande peut être effectué via les propriétés de cette boite de dialogue. L’accès à celle-ci se fait par le menu que l’on obtient en cliquant (bouton gauche) sur le coin superieur gauche de la fenêtre ou par un clic droit sur la barre de titre de la fenêtre. L’accès à celle-ci se fait par le menu que l’on obtient en cliquant (bouton gauche) sur le coin superieur gauche de la fenêtre ou par un clic droit sur la barre de titre de la fenêtre.
La fenêtre des propriétés contient quatre onglets. Chaque onglet est décrit ci-dessous.

         16 – Tampon d’historique des commandes

    Une nouvelle fonctionnalité est le tampon « Historique des commandes » Ce tampon enregistre les commandes que vous avez tapées précédemment afin que vous n’ayez pas à les retaper (reliquats de Doskey). La valeur par défaut est 50 mais peut prendre des valeurs jusqu’à 999 (rapellez vous que cela utilise la mémoire vive RAM) Pour naviguer dans les commandes saisies précédemment, utilisez les flèches [Haut] et [Bas] du clavier. Vous pouvez aussi appuyer sur [F7] pour afficher une fenêtre pop-up avec la liste des commandes précédentes.

         17 – Onglet Police

    Cet onglet se comprend facilement. Sur la plupart des machines, il y a le choix entre deux ou trois polices : Raster (par défaut) et Lucida Console est plus polyvalente. Il est aussi possible de choisir la taille de la police Comme pour la plupart des réglages, vous pouvez choisir si les changements s’appliquent à la fenêtre courante uniquement ou à toutes les fenêtres ayant le même titre.

         18 – Onglet Configuration

    La position et la taille de la fenêtre peuvent être paramétrées dans cet onglet. Il y a également des réglages pour la taille du tampon écran. Cette taille détermine combien de lignes qui s’inscrivent sur la console sont mémorisés. (Cette possibilité de faire défiler l’historique de toutes les commandes précédentes n’était pas présente dans DOS. Une fois que le texte avait disparu de l’écran, il n’était pas possible de faire défiler l’écran pour le retrouver).

         19 – Onglet Couleur

    Les couleurs par défaut pour la fenêtre d’invite sont celles de la vieille combinaison « noir et blanc ». Cependant, d’autres couleurs sont disponibles. La couleur de la fenêtre pop-up associée à la fenêtre d’invite peut également être configurée. Comme montré dans la figure ci-dessus, les couleurs peuvent être changées en cliquant sur la couleur de votre choix ou en saisissant la valeur numérique en notation RGB 256. Sur cette figure, j’ai choisi un arrière-plan bleu avec le texte en jaune. Vous pouvez choisir si les changements de couleur s’appliquent à la fenêtre courante uniquement ou à toutes les fenêtres de console.

Les couleurs de la console peuvent également être changées avec la commande « color » ou avec un commutateur d’invite de commande qui modifie directement l’interpréteur de commande. Ces deux méthodes sont décrites ci-dessous.

Il est aussi possible de créer des raccourcis qui ouvrent la ligne de commande avec plusieurs jeux de couleurs (voir le paragraphe « Raccourcis » ci-dessous).

         20 – Configurer des raccourcis pour l’invite de commande

    Si vous utilisez fréquemment l’invite de commande, vous allez placer un raccourci sur le bureau ou dans la barre de lancement rapide. Après la création du raccourci, vous pouvez configurer les propriétés de la console qui sera ouverte avec la plupart des options dont nous avons parlé ci-dessus. Faites un clic droit sur le raccourci et choisissez « Propriétés » dans le menu contextuel. Quatre des onglets de la feuille de propriétés sont identiques à ceux décrits ci-dessus. Vous pouvez les remarquer dans la figure ci-dessus. Vous pouvez effectuer la personnalisation que vous souhaitez et celle-ci s’appliquera uniquement à la console ouverte par le raccourci.

Il est également possible d’effectuer la configuration à partir de la fenête ouverte par ce raccourci. Après configuration, la boite de dialogue ci-dessus va apparaitre. Cocher le bouton « Modifier le raccourci qui a lancé cette fenêtre ».

         21 – La commande color

    Les couleurs d’affichage peuvent être configurées directement dans la console à l’aide de la commande « color » suivie par un nombre à deux chiffres (en hexadécimal). Le premier chiffre détermine la couleur de l’arrière plan et le second la couleur du texte. Le tableau ci-dessous détaille la couleur associée à chaque chiffre hexadécimal.

Codes couleurs hexadécimaux

0 = Noir 8 = Gris
1 = Bleu 9 = Bleu clair
2 = Vert A = Vert Clair
3 = Bleu-gris B = Cyan
4 = Marron C = Rouge
5 = Pourpre D = Rose
6 = Kaki E = Jaune
7 = Gris Clair F = Blanc

Par exemple la commande « color 1E » donnera un arrière-plan bleu avec un texte jaune. Les modifications de couleurs effectuées par cette commande ne s’appliquent qu’à la session courante. La commande « color » sans argument réinitialisera les couleurs aux valeurs par défaut du système.

         22 – Options pour l’interpréteur de commande cmd.exe

    Une autre manière de modifier le comportement de l’invite de commande est d’utiliser des commutateurs avec l’interpréteur de commande cmd.exe. La syntaxe pour cmd.exe est :






cmd [[{/c|/k}] [/s] [/q] [/d] [{/a|/u}] [/t:fg] [/e:{on|off}] [/f:{on|off}] [/v:{on|off}] chaine]

Le tableau II décrit brièvement les paramètres Consultez l’aide de Windows ou le Centre de Support pour plus de détails.

Tableau II. Commutateurs pour cmd.exe

Paramètre Description
/c Exécute la commande donnée par la chaîne de caractères puis se termine.
/k Exécute la commande donnée par la chaîne de caractères et reste actif.
/s Modifie le traitement de la chaîne après /C ou /K. Consultez l’aide de Windows pour plus de détails
/q Désactive l’echo local. Par défaut l’echo est actif (on)
/d Désactive l’exécution des commandes AutoRun
/a Redirige la sortie de commandes internes vers un canal ou un fichier ANSI.(par défaut)
/u Redirige la sortie de commandes internes vers un canal ou un fichier UNICODE.
/t:fg Change la couleur du premier plan f ou de l’arrière-plan. Les codes hexa pour f et g sont décrits dans le tableau I.
/e n /e ff Active ou désactive les extensions de commande. La valeur par défaut est « on ».
/f n /f ff Active ou désactive la complétion des noms de fichiers et répertoires
/v n /v ff Active ou désactive l’expansion retardée des variables d’environnement
chaine Spécifie la commande à exécuter

         23 – Introduction à la fenêtre Exécuter

    La boite de dialogue « exécuter » est peut-être la fonction la moins utilisée du menu démarrer. C’est bien dommage car cet outil peut s’avérer très utile. C’est souvent le moyen le plus rapide pour lancer des programmes ou pour ouvrir des répertoires ou des documents. L’image ci-dessous montre l’élément Démarrer-Exécuter.

Lorsque vous cliquez sur « Exécuter », la boite de dialogue ci-dessous s’affiche. Vous pouvez y saisir des commandes.

         24 – Ouvrir des applications dans Exécuter

    Bien que les applications puisse être ouvertes de plusieurs façons, passer par « Exécuter » est souvent le moyen le plus rapide. Les icônes de raccourcis sur le bureau sont également un moyen rapide mais vous devez créer un raccourci pour toutes les applications et vous pouvez alors avoir des dizaines d’icônes.

Les applications les plus adaptées à l’utilisation de la ligne de commande RUN sont celles qui se trouvent dans la variable d’environnement PATH. Rendez vous sur en cette page pour plus de détails sur le « path »). La variable d’environnement « PATH » représente un ensemble de dossiers dont les noms n’auront pas besoin d’être indiqués lors de la saisie d’une commande. La variable « PATH » inclut par défaut Windows et Windowssystem32 . Beaucoup d’accessoires standard de Windows se trouvent dans ces dossiers et peuven être ouverts en entrant simplement le nom de l’exécutable. Des commandes que j’utilise couramment sont l’éditeur de Registre (regedit) et en l’utilitaire de configuration système (msconfig). Remarquez qu’aucun de ces outils système fréquemment utilisés n’a d’icône dans Démarrer->Tous les programmes. La fenêtre « Exécuter » est le moyen standard pour y accéder.

Vous trouverez ci-dessous une liste de quelques applications qui peuvent être lancées depuis la fenêtre « Exécuter ».

Quelques applications pour la fenêtre « Exécuter »

Commande à saisir Fonction

calc Ouvre la calculatrice

cmd Ouvre la fenêtre d’invite de commande

explorer Ouvre l’explorateur WIndows

magnify Ouvre la loupe

msconfig Utilitaire de configuration du système

mshearts Ouvre la dame de pique

msinfo32 Outil d’informations Système

mspaint Ouvre Paint

notepad Ouvre le bloc-notes

regedit Editeur de Registre

sol Ouvre le jeu du solitaire


Les programmes qui ne sont pas dans le « path » doivent être appelés par leur chemin complet (dossier racine et tous les sous-dossiers). Il n’est pas nécessaire de saisir les noms de chemins longs puisque un bouton « Parcourir » est disponible sur la fenêtre. C’est un moyen de rechercher les fichiers qui vous interessent et d’y accéder directement sans avoir à taper. Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter les chemins des programmes que vous utilisez souvent en utilisant les méthodes décrites dans ce paragraphe.

         25 – Ouvrir les consoles de gestion

    Les en consoles de gestion sont des fonctions qu’il est pratique de lancer via la fenêtre « Exécuter ». Par exemple, le en défragmenteur de disque peut être ouvert en saissant « dfrg.msc » Je trouve cet accès beaucoup plus facile que par les autres moyens (qui nécessitent plusieurs étapes). Le tableau ci-dessous détaille une liste de nom de fichier pour ouvrir divers services. Une liste plus complète est disponible en sur cette page.

Commandes pour quelques Consoles de Gestion (extension .msc obligatoire)

Commande à saisir Fonction

ciadv.msc Gère le Service d’Indexation

compmgmt.msc Console de gestion de l’ordinateur Elle contient plusieurs autres consoles.

devmgmt.msc Gestionnaire de périphériques

dfrg.msc Défragmenteur de disque

diskmgmt.msc Gestion des disques

gpedit.msc Editeur de stratégies de groupe Uniquement dans Windows XP Professionnel

services.msc Gère les nombreux services de Windows et des logiciels installés

         26 – Ouvrir les éléments du panneau de configuration

    Il est également possible d’utiliser Exécuter pour ouvrir les éléments qui apparaissent dans le Panneau de Configuration Une description complète des raccourcis du Panneau de configuration est disponible en sur cette page. Par exemple, « main.cpl » lance la fenêtre de propriétés de la souris.

         27 – Rundll32.exe

    Il y a un certain nombre de commandes utilisant Rundll32.exe qui peuvent être entrées dans Démarrer->Exécuter Une description complète peut être en consultée ici.

         28 – Ouvrir des dossiers dans Exécuter

    Les fichiers mais aussi les dossiers peuvent être ouverts depuis la fenêtre « Exécuter ». Les dossiers concernés sont ceux inclus dans le « path ». Exemple : les dossiers contenus dans Windows et Windowssystem32 comme les dossiers en Fonts et « Drivers ». Les dossiers qui se trouvent dans Documents and Settings{Utilisateur} peuvent également être ouverts via « Exécuter ». Par exemple le dossier en SendTo (en un seul mot). Il est pratique d’utiliser « Exécuter » pour ouvrir ce dossier afin de le modifier. Cela permet de rajouter facilement des fonctions au menu contextuel « Envoyer vers… ». (en Voir cette page). Un autre exemple est le dossier Cookies.
Remarque pour Windows Vista : certains dossiers système comme SendTo et Cookies ne sont pas accessibles directement dans Vista. Consultez la page sur les commandes Shell.

Il y a également quelques raccourcis intéressants vers les dossiers qu’il peut être utile de connaitre. Taper backslash () dans la fenêtre « Exécuter » et faire [Entree] vous amènera dans le dossier racine, il s’agit en général du dossir C:. Si vous entrez un point (.), l’explorateur s’ouvrira sur le dossier Documents and Settings{Utilisateur Courant} dans Windows XP (ou Utilisateurs{Utilisateur Courant} dans Vista). Si vous entrez deux points (..) l’explorateur ouvrira Document ands Settings (ou Utilisateurs dans Vista).

         29 – Glisser-Déplacer des dossiers et des fichiers dans la fenêtre exécuter

    Si la fenêtre « Exécuter » est ouverte (et que la ligne est vide) des dossiers ou des fichiers peuvent être déposés (par Glisser-Déplacer) depuis un dossier ouvert. Le chemin complet de l’élément déposé sera alors inséré sur la ligne. Si vous appuyez sur « Ok » ou tapez sur [Entrée] l’élément va s’ouvrir. Bien qu’en général cette fonctionnalité ne présente aucun avantage, elle peut être utile pour ceux qui ont des problèmes pour double-cliquer avec la souris.

         30 – Ajouter des applications au path

    Pour pouvoir lancer un programme simplement par son nom, il faut placer le chemin de ce programme dans le PATH. Pour savoir comment ajouter des dossiers au PATH, en regarder cette page

Vous pouvez aussi modifier le registre pour lui indiquer explicitement les emplacements de vos exécutables favoris. La clé qui gère cela est :


HKEY_LOCAL_MACHINESoftwareMicrosoftWindowsCurrentVersionAppPaths

Créez une nouvelle sous-clé portant le nom de l’exécutable que vous voulez ajouter au path. Par exemple : HKEY_LOCAL_MACHINESoftwareMicrosoftWindowsCurrentVersionAppPathsunFichier.exe
Dans cette nouvelle clé, ajouter une valeur chaine appelée « Path » contenant le chemin vers l’exécutable. Par exemple : C:Program filesrepertoireDuProgramme
La nouvelle clé contiendra par défaut une variable vide (Default). Editez-la pour y placer l’emplacement complet du programme exécutable. Par exemple : C:Program filesrepertoireDuProgrammeunFichier.exe

Vous pouvez maintenant entrer directement « unFichier.exe » dans la fenêtre « Exécuter » pour lancer le programme. Vous pouvez voir un exemple de clés du registre dans l’image ci-dessous. J’ai ajouté un jeu d’échec avec l’exécutable « winchen.exe » dans le PATH.

Un certain nombre de programme sont normalement déjà présents dans votre système. Beaucoup d’applications s’y insèrent elles-même lorsqu’elles s’installent. Les composants de Microsoft Office en sont un bon exemple. Il suffit par exemple de saisir « winword » dans « Exécuter » pour ouvrir Microsoft Word ou « excel » pour lancer Microsoft Excel.

         31 – Applications Internet

    Si vous êtes connecté à Internet et que vous entrez une URL dans la fenêtre « Exécuter », Internet Explorer (ou le navigateur par défaut) s’ouvrira sur le site web choisi. Le bouton « Parcourir » peut être utilisé pour naviguer dans le dossier « Favoris ». Vous pouvez alors cliquer sur un lien. (Assurez vous que la boite de dialogue « Parcourir » a bien le type de fichier « Tous les fichiers » sélectionné. Vous pouvez aussi écrire un email en entrant « mailto:quelquun@quelquepart.com ». Cela va ouvrir l’éditeur d’email avec l’adresse que vous avez entrée dans le champ destinataire. Si vous utilisez un autre client e-mail que Microsoft Outlook Express, celui-ci doit être associé avec la fonction « mailto ». La plupart des clients e-mail le font automatiquement lorsqu’ils sont installés. (D’après ce que je sais, cela ne marche pas avec AOL).

Une recherche sur Google est possible grâce à une commande simple. Saisissez « www.google.com/search?q=%1 » dans la fenêtre « Exécuter », où %1 est le terme que vous recherchez. Vous pouvez rechercher plusieurs mots en utilisant le signe plus (+). Essayez par exemple « www.google.com/search?q=registre+windows » (sans les guillemets).

         32 – Comparaison entre la fenêtre Exécuter et l’invite de commande

    Bien qu’une grande partie des commande puisse être utilisée à la fois dans l’invite de commande et dans la fenêtre « Exécuter », certaines d’entre elles ne fonctionnent que dans l’une ou dans l’autre. Les commandes intégrées à l’interpréteur de commande ne peuvent pas être appelées dans la fenêtre « Exécuter » sans appeler auparavant cmd.exe. Ces commandes sont listées ici. Elles incluent les commandes comme « dir » et « del ». Certaines fonctions spéciales de la fenêtre « Exécuter » comme l’ouverture directe de dossiers ou de raccourcis Internet (décrites précédemment) ne fonctionnent pas dans l’invite de commande (à moins d’être précédées de la commande « start ».

         33 – Accèder à la console de commande depuis la fenêtre Exécuter

    L’interpréteur de commande peut être appelé dpuis la fenêtre « Exécuter » en entrant


cmd /c une_commande

Avec le commutateur « /c », une_commande va être lancée puis la console de commande va se fermer. Si vous souhaitez que la console reste ouverte, utilisez le commutateur « /k ». Exemple :


cmd /k une_commande

         34 – La fenêtre Exécuter dans Vista

    Le menu Démarrer de Vista n’affiche pas l’élément Exécuter par défaut. La plupart des fonctions de Exécuter peuvent être utilisées dans la nouvelle barre « Rechercher » en bas du menu Démarrer de Vista mais j’aime encore utiliser « Exécuter » de temps en temps. Vous pouvez ouvrir la fenêtre Exécuter temporairement en utilisant le raccourci clavier [Windows] + [R] Pour remetttre Exécuter dans le menu Démarrer :

Faites un clic-droit sur le menu Démarrer et cliquez sur « Propriétés »
Sélectionnez l’onglet « Menu Démarrer » puis cliquez sur « Personnaliser… »
Cochez la case « Commande Exécuter »