1 – Outil de configuration IP de Windows (ipconfig)
L’outil de configuration IP (ipconfig) est l’équivalent en ligne de commande de l’accessoire « Winipcfg » qui existait dans Windows 9X/Me. Cet outil est utilisé pour afficher les valeurs de configuration réseau TCP/IP. Pour l’ouvrir, tapez
ipconfig
dans l’invite de commande. Si vous êtes directement connecté à Internet, vous allez ainsi obtenir votre adresse IP.
Si vous êtes dans un réseau local et que vous utilisez un routeur, l’information sera différente. Vous n’obtiendrez pas l’IP correspondant à l’adresse réseau sur l’Internet. (Pour obtenir l’IP visible sur Internet, rendez vous sur un site comme DSL Reports Whois). L’IP obtenu par ipconfig sera dans ce cas l’adresse locale sur le réseau. Cette information peut être utile pour diagnostiquer les problèmes réseau. La commande donne également la « passerelle » ou l’adresse du routeur sur un réseau local. L’image ci-dessous montre le résultat.
2 – Options d’IPConfig
Il y a plusieurs commutateurs pour ipconfig qui ajoute des fonctions. Ces commutateurs sont utilisés en entrant
ipconfig /{commutateur}
Pour obtenir la liste des options possibles, entrez
ipconfig /?
ou
Pour obtenir la liste détaillée des paramètres, vous pouvez utiliser la commande
ipconfig /all
A moins que vous ne soyez expert en réseau, ceci devrait être suffisant.
ipconfig -?
Les options sont visibles dans la figure ci-dessous. Les options les plus intéressantes pour une utilisation au quotidien sont « release » et « renew ». Remarquez que les adresses IP sont en général assignées ou « louées » pour une période définie, le plus souvent pour un jour ou plus. Il arrive parfois que les adresses IP ne soient plus valides ou soient en conflit. Ces problèmes peuvent souvent être résolus en commençant par libérer l’adresse IP (release) puis en la renouvelant (renew). Parfois les modems câble ou DSL qui semblent désactivés peuvent être restaurés de cette manière. Si vous voyagez et que vous utilisez des connexions haut-débit dans des endroits différents, vous vous apercevrez que cette procédure est souvent nécessaire.
3 – Ping
Ping est un vieil outil Unix qui existe depuis bien longtemps mais beaucoup d’utilisateurs ne sont pas familiers avec la version Windows. Ping envoie un paquet à un hôte Internet spécifié ou à un ordinateur du réseau et mesure le temps de réponse. L’ordinateur cible renverra (avec un peu de chance) un signal. Cela permet de déterminer la qualité de la connexion vers un autre site. Vous obtiendrez également une adresse IP qui correspond à l’URL « conviviale » (consultez cette page pour plus d’informations sur les IPs et les URLs). Pour utiliser ping, ouvrez une invite de commande (ou DOS dans Windows 9X/Me) et tapez :
ping nom_de_l_hote
Par exemple, pour pinguer le site de Dell, entrez :
ping dell.com
Remarquez qu’il faut utiliser le nom de l’hôte et non l’URL complète. Le préfixe « http:// » n’est jamais utilisé. Pour pinguer la plupart des sites, il n’y a pas non plus besoin de « www ». Par, convention, des paquets de 32 octets vont être envoyés 4 fois
4 – Tracert
Tracert (traceroute) est un autre vieil outil emprunté à Unix. Le chemin entre deux ordinateurs sur Internet n’est pas en ligne droite mais consiste en de nombreux segments ou « hops » d’un ordinateur intermédiaire à un autre. Tracert affiche chaque étape du chemin emprunté. Il peut être intéressant de voir jusqu’à quel point il est compliqué. Le temps pour chaque « hop » et l’adresse IP de chaque ordinateur intermédiaires sont affichés. Tracert affiche jusqu’à 30 « hops ». Cela est particulièrement utile pour savoir si un segment particulier provoque une mauvaise connexion ou une lenteur. La commande peut s’écrire par exemple « tracert dell.com ».
5 – Pathping
Netstat affiche les connexions TCP actives et les ports sur lesquels l’ordinateur est en écoute, les statistiques ethernet, la table de routage IP ainsi que les statistiques pour les protocoles IP, ICMP, TCP et UDP. Elle dispose de nombreuses options pour afficher plusieurs propriétés du réseau et des connexions TCP. (Un point à noter : les options sont préfixée par un tiret et non pas un slash). Vous trouverez plus d’informations sur cette page. Vous pouvez par exemple utiliser Netstat pour déterminer si un spyware ou un ver a établi des connexions sans que vous ne le sachiez. La commande « netstat -a » affiche toutes les connexions. La commande « netstat -b » affiche les fichiers exécutables qui ont ouvert des connexions.
6 – Nslookup
Cette commande aide à diagnostiquer les problèmes sur l’infrastructure DNS (Domain Name System) et dispose de nombreuses sous-commandes. Elles s’adressent principalement aux administrateurs systèmes. Le principal interêt pour les utilisateurs standard est de trouver le nom d’un ordinateur à partir de son adresse IP. Par exemple si vous voulez savoir qui est « 216.109.112.135 », entrez « nslookup 216.109.112.135 » et vous devriez trouver qu’il s’agit (ou s’agissait du moins) d’un ordinateur de chez Yahoo. Mon pare-feu conserve la trace de toutes les IP qui ont tenté de tester mon ordinateur et je regarde parfois quelques uns pour savoir qui ils sont. (Il existe également des sites de recherche WhoIs sur le Web, comme cela a déjà été indiqué dans la section Ipconfig)